Projets

2023 – … : participation au projet de recherche MaTOS Machine Translation for Open Science financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), sous la référence ANR-22-CE23-0033, sous la direction de F. Yvon (ISIR).

2021 – 2022 : participation au projet de recherche Demonext Dérivation en extension financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), sous la référence ANR-17-CE23-0005, sous la direction de F. Namer (ATILF). Analyse et annotation sémantique de la base de données morphologiques.

Description du projet Demonext

Demonext consiste en la construction d’une base de données morphologiques (BDM) du français qui décrit les propriétés dérivationnelles des mots de manière systématique. La BDM répondra à des besoins multiples, comme la confirmation empirique et l’élaboration d’hypothèses en morphologie, le développement d’outils en traitement automatique des langues (TAL), l’enseignement du vocabulaire et le traitement des troubles du langage développementaux ou acquis.

2015 – 2021 : élaboration du projet CORMORAN (CORpus web de mots MORphologiquement construits sur ANthroponymes), partenariat avec l’entreprise Data Observer. Élaboration d’une méthodologie de collecte et de veille afin de construire un corpus web de mots morphologiquement construits sur noms de personnalités politiques françaises.

2014 – 2018 : participation au projet de recherche NHUMA, Les noms d’humains : de la description linguistique aux applications lexicographiques, sous la direction de C. Schnedecker (LILPA, Strasbourg) et W. Mihatsch (Bochum, Allemagne). Description des mots dérivés de noms propres d’humains.

Description du projet NHUMA

Le projet NHUMA vise la description d’une catégorie lexicale de noms encore en marge des études dans le domaine de la sémantique nominale : les noms qui dénotent des « humains » (personne, individu, touriste, linguiste, banlieusard, président, socialiste, etc.). De prime abord, ces noms ne semblent pas poser de problème majeur : ils désignent des entités concrètes, comptables et hétérogènes, dont l’« évidence extralinguistique » est telle que les classifications en usage ne semblent pas devoir être questionnées.
Un examen attentif des faits révèle pourtant un certain nombre de difficultés, culturelles (la bipartition humain vs non humain n’est pas la même dans toutes les langues), mais aussi ontologiques (les hiérarchies habituelles, du type une pomme est un fruit, s’appliquent difficilement aux entités humaines, cf. l’impossibilité de dire un plombier est un homme) et psychologiques (les catégories sociales renvoyant aux humains font l’objet de classifications hétérogènes multicritériées par les sujets plutôt que de taxonomies).

2015 – 2017 : Projets MORPHOlogie et noms d’hommes et femmes POLITiques (MorphoPolit), PARadigmes en morPHologie et noms d’hUMains (ParPhUm) et Morphologie, Paradigmes et Compétition (MorPaCom) (Financement UL/ATILF + Région). Collecte en corpus de mots construits à partir de noms de personnalités politique, et mise en évidence l’organisation paradigmatique de ces dérivations.